Découvertes à Pittsburgh!

27 juillet 2014

Cette année pour les vacances estivales, nous avons décidé de partir en road trip au pays de l’oncle Sam, dans une région qui nous était totalement inconnue et qui semble être oubliée, à tort, par la plupart des guides touristiques et j’ai nommé : la jolie ville de Pittsburgh en Pennsylvanie.

(Photo trouvée sur internet, vous comprendrez pourquoi plus loin... Toutes les autres sont les miennes!)

Vendredi soir, nous allons porter Jackson chez ma mère. C’est elle qui prendra soin de notre toutou durant notre absence. On espère que ça se passera bien, car ma mère n’a jamais vraiment aimé les chiens, mais pour Jackson elle est prête à faire une exception!

Tôt samedi matin, les valises sont bouclées. Poulette a fait le plein de films DVD, de mots cachés et de sudoku afin d’occuper les kilomètres à venir. De mon côté, j’ai programmé le GPS et pris soin d’apporter un roman Harlequin (que je n'ai pas lu préférant regarder passer le pays!). Monsieur a vérifié le niveau d’huile et l’air des pneus. Vers 7h15, nous sommes fins prêts à prendre la route.

Nous arrêtons pique-niquer dans une halte routière près d’Ingleside en Ontario. En partant de la maison, nous avions fait un arrêt rapide chez Pascal Le Boulanger afin d’acheter de délicieux sandwichs en prévision de notre dîner. C'est donc rapidement que nous reprenons la route en direction d’Alexandria Bay où nous allons traverser les douanes.

Nous avons toujours aimé passer la frontière à cet endroit, car non seulement nous devons traverser un pont nous offrant une vue splendide sur les Mille-Îles, mais il n’y a jamais de longues files d’attente… Vous savez ce qu'on dit? Il ne faut jamais dire jamais… et bien cette fois-ci, nous ne sommes pas épargnés. Il y a tellement de voitures devant nous, et ce avant même la traversée du pont, que nous croyons qu’il y a un accident de circulation. Malheureusement non. Nous réalisons vite que les autorités ralentissent l’accès au pont afin d’éviter un refoulement aux lignes… nous devons donc prendre notre mal en patience. Malgré toutes ces voitures, la cadence des douaniers est rapide et nous arrivons devant le douanier en moins de 30 minutes. Il est plutôt sympathique et semble étonné de notre destination. Il nous demande si l’on est fan des Pingouins de Pittsburgh… je lui réponds que je n’aime pas vraiment le hockey. Il demande donc à Monsieur quelle est son équipe favorite… Il répond avec angoisse qu’il préfère Boston… ouf! Le douanier semble approuver son choix et décide de nous laisser passer!

Nous n’avions réservé aucun hôtel pour ce voyage sachant qu’ils seraient très nombreux et qu’il serait facile pour nous de nous arrêter au gré de nos envies. Comme à l’habitude, j’ai ramassé un livret de coupons-rabais pour les hôtels lors de notre pause-pipi au centre d’informations touristiques à l’entrée de l’État de New York. Ces livrets permettent d’obtenir des tarifs assez avantageux lorsque l’établissement n’est pas occupé à pleine capacité. Nous décidons donc d’arrêter à Syracuse, NY pour la nuit considérant que cette ville est assez centrale par rapport à notre destination finale.

Ce que nous ne savions pas, c’est que ce week-end là, la ville de Syracuse accueillait la plus grosse exposition de voitures anciennes du Nord-Est des États-Unis!!! Autant vous dire que les hôtels étaient très achalandés et que les prix étaient particulièrement gonflés. Malgré tout, je réussis à dénicher (grâce à mes super coupons!) une belle chambre au Comfort Inn près de l’aéroport à prix raisonnable considérant les circonstances. Poulette est aux anges… ce n’est pas une chambre, mais une suite qui nous attend. En plus, l’hôtel possède une grande piscine chauffée et le déjeuner est inclus.

En bonus, plein de vieilles voitures sont garées à côté de la nôtre... nous avons donc droit à un mini aperçu de l’exposition sans même y mettre les pieds! Nous allons souper chez Applebee’s et nous mettons au lit assez tôt, car nous voulons reprendre la route tôt le lendemain.

Puisque nous nous sommes levés tôt, nous en profitons pour aller marcher un peu au centre-ville de Syracuse. Les rues sont pratiquement désertes en ce dimanche matin, ce qui facilite grandement les choses pour se stationner. La ville de Syracuse possède quelques beaux édifices historiques, mais le centre-ville comme tel semble à l’abandon. Plusieurs bâtiments sont placardés ou en très mauvais état. C’est un peu triste, nous ne restons pas longtemps et préférons reprendre la route.

Nous arrêtons pour un dîner rapide chez Wendy’s. Pas de haute gastronomie, mais comme on dit : ça bouche un coin! La route pour arriver en Pennsylvanie est superbe. Nous longeons des kilomètres et des kilomètres de vignobles.

La ville de Pittsburgh est assez vaste et j’essaie de fouiner avec les guides et les cartes pour trouver dans quel secteur de la ville nous serions le plus central par rapport aux visites que nous aimerions faire. Nous décidons d’aller voir au Comfort Inn situé dans la petite banlieue de Penn Hills, PA. L’hôtel est juché sur le haut d’une colline et comme l’ambiance nous plait, nous réservons pour trois nuits à un prix très avantageux, 65$ par nuit – déjeuner inclus! La chambre est belle et de bonne dimension. L'hotel s'avère un excellent choix, car nous pouvons rejoindre facilement chacun des endroits en une quinzaine de minutes de voiture.

En moins de temps qu’il n’en faut pour déposer les valises, Poulette est déjà en maillot pour aller faire une petite saucette à la piscine de l’hôtel. Cette dernière est belle, grande et très profonde, mais n’oubliez pas vos sandales… le béton qui l’entoure mériterait d’être restauré… c’est un peu sale à mon goût. Ce soir-là nous mangeons au restaurant de l’hôtel. La serveuse est très gentille et le repas est correct, sans plus.

Après avoir feuilleté les quelques dépliants ramassés ça et là, nous décidons lundi matin de commencer par la visite du zoo de Pittsburgh. À 15$ par personne, nous n’avons pas de grandes attentes, mais comme nous adorons visiter les zoos, nous savons que nous y trouverons notre compte.

Nous programmons le GPS et prenons la route. J’avais un peu fouiné sur internet avant le départ et je savais que la ville de Pittsburgh était traversée par trois cours d’eau et qu’elle possédait plusieurs centaines de ponts (446 pour être précise!). Ce que je n’avais pas réalisé, c’est la complexité de s’orienter une fois en ville. Tous ces ponts, ces autoroutes et ces collines sont identiques… impossible pour moi de nous situer et encore moins de savoir vers où nous devions nous diriger. Heureusement, notre GPS nous est fidèle et nous amène sans trop de difficulté à bon port.

Les portes du zoo viennent à peine d’ouvrir lors de notre arrivée. Nous sommes peu nombreux en ce lundi matin et c’est tant mieux. Le site est vieillot, mais on sent l’effort de le mettre au goût du jour. Certaines sections ont été réaménagées. D’ailleurs, ils rénovaient l’habitat des girafes lors de notre passage. Nous avons été agréablement surpris par ce zoo. Petit, mais très convivial. Aussi, avec le billet d’entrée, vous pouvez visiter l’aquarium qui se trouve à même le site. Un beau grand pavillon rempli de poissons, mais aussi de plantes tropicales et de fleurs. Super agréable comme endroit.

Soyons franc, ce site n’a rien de comparable au zoo de San Diego (ni à l’aquarium de Monterey) que nous avons visité l’an dernier en Californie, mais c’est tout de même très bien. Nous y avons passé un bon 3 heures et nous nous sommes vraiment amusés. Les animaux sont très accessibles et j’ai même eu la chance d’observer pour la première fois de ma vie des éléphants s’amuser dans l’eau!

Nous décidons d’aller dîner et marcher au centre-ville de Pittsburgh dans l’après-midi. Nous trouvons très facilement un stationnement au coût de 10$ dans le quartier appelé The Strip. Ce quartier ressemble, à plus petite échelle, au Chinatown de New York. On y retrouve plein de vendeurs de gogosses, d’épiceries asiatiques, de vendeurs de souvenirs, etc.

Nous parcourons quelques rues afin de trouver un endroit où casser la croûte. C’est finalement dans un resto style pub, le Ten Penny, que nous arrêtons notre choix. La bière est bonne, la bouffe est délicieuse et le décor superbe.

Anciennement, Pittsburgh était une ville où les usines d’acier étaient omniprésentes. Aujourd’hui, cette ville tend à devenir la ville la plus « verte » des États-Unis. D’ailleurs, le transport en commun (bus et métro) est entièrement gratuit durant la journée dans une certaine partie du centre-ville. Dès nos premiers pas à Pittsburgh, nous nous plaisons. La ville possède un quartier culturel important où j’ai dénombré en seulement quelques coins de rues pas moins de cinq théâtres et salles de spectacle. L’architecture de la ville est diversifiée et il est facile d’y circuler à pied.

Nous passons le reste de l’après-midi à déambuler au hasard des rues. Voilà plusieurs heures que nous marchons, nos jambes commencent à en avoir assez. Nous décidons de rentrer à l’hôtel, mais juste avant nous arrêtons dans un supermarché pour acheter quelques trucs pour se faire des sous-marins à la chambre.

Mardi matin, le soleil brille. Ça tombe bien, car nous avons choisi de passer la journée au parc d’attractions Kennywood, l’un des plus anciens parcs de ce genre en Amérique. Nous avions acheté suffisamment de pain et crudité la veille pour nous concocter un bon pique-nique à apporter, question de sauver un peu sur les prix exorbitants que ces sites proposent pour de simples hamburgers.

Avant de quitter l’hôtel, je décide d’aller m’informer à la réception s’ils n’auraient pas de coupons-rabais pour accéder au parc. La réceptionniste me répond que non, mais qu’il est possible de s’en procurer dans les supermarchés Giant Eagle. Chemin faisant, nous décidons d’arrêter à cette épicerie pour vérifier si le rabais vaut la peine… ce fût l’arrêt le plus profitable du voyage! Ils vendaient directement sur place des billets à 30$ au lieu de 41$ à l’entrée du parc. En bonus, j’avais mes billets déjà en mains à notre arrivée au parc, pas besoin de faire la file!

Kennywood est un beau grand parc avec plusieurs manèges assez diversifiés. Si vous êtes amateurs de sensations fortes, je crois que les parcs de la chaîne Six Flags vous plairont davantage, même si quelques attractions étaient un peu « too much » pour moi! Somme toute, nous avons passé une très belle journée, car il n’y avait pratiquement aucune attente et que les montagnes russes étaient vraiment amusantes!

Vers 15h30, nous n’en pouvions plus. Nous sommes retournés à l’hôtel pour faire une petite trempette. Quand l’heure du souper est arrivée, j’ai proposé à Monsieur et Poulette d’aller souper près de Duquesne Incline, un genre de funiculaire, afin de profiter des derniers rayons de soleil de la journée pour photographier la ville de son plus beau point de vue. Encore une fois, nous programmons le GPS, qui nous avise que nous y serons dans 13 minutes…

À peine quelques kilomètres plus loin, un bouchon de trafic monstre se dresse devant nous. Nous croyons qu’il sera terminé une fois le tunnel passé, mais non, ça ne fait qu’empirer. Je me dis alors qu’il y a probablement un match de baseball ou de football ce soir et c’est ce qui cause autant de circulation. Étrangement, peu importe la direction dans laquelle on regarde, tout est bouché. Comme si tous les accès menant d’une rive à l’autre de la ville étaient congestionnés…

Nous arrivons finalement, après de longues minutes, près du funiculaire. Impossible de trouver le stationnement, ni même de nous arrêter. C’est probablement la fatigue de la journée, additionné au stress de la circulation qui fait que je ne vois aucune solution. Monsieur décide d’aller faire demi-tour un peu plus loin et là je frôle la syncope… j’ai l’impression que nous ne faisons qu’empirer notre situation. Au diable les belles photos, j’en trouverai sur internet… On retourne à l’hôtel je n’en peux plus!

Comme nous sommes toujours coincés dans le bouchon de circulation, nous faisons notre gros possible pour retrouver le bon chemin. Le GPS s’emballe un peu et oups, nous manquons la sortie. Deux coins de rues plus loin, nous comprenons enfin ce qui se passe… Kathy Perry donne un concert ce soir au centre-ville. La ville déborde de partout. Imaginez ce que ça serait s’ils n’avaient pas leurs 446 ponts!?! C’est officiel, je déteste maintenant Kathy Perry!

Nous sortons finalement sains et saufs de cet enfer routier (ok, moi j’ai capoté, Monsieur a trouvé ça pas si pire…!). Nous revenons près de l’hôtel et allons relaxer dans un bon restaurant japonais (Tsuki Restaurant), au grand désespoir de Poulette qui, dit-elle, n’aime pas le japonais, même si elle n’en avait jamais mangé! Le repas était savoureux et à prix plus que raisonnable.

Après un autre bon déjeuner à l'hôtel, nous faisons rapidement le check-out. L’homme à la réception est plutôt surpris de recevoir des touristes québécois. Je dois d’ailleurs mentionner que partout où nous allons, les gens nous observent et semblent intrigués. J’ai l’impression que les endroits que nous visitons ne reçoivent pas beaucoup de touristes du Québec, voire peu de touristes tout court! Pourtant, jusqu’à maintenant nous sommes très satisfaits de notre choix de destination.

En ce mercredi matin un peu plus nuageux, nous optons pour visiter le très réputé Carnegie Museum of Natural History. Cet immense musée, sied en plein cœur du site de l’université de Pittsburgh, abrite également sous son toit le Carnegie Museum of Art et le prix du billet d’entrée (17.95$) inclus les deux musées. L’édifice est magnifique et les employés sont adorables. Poulette boude un peu… elle n’aime pas beaucoup les musées. Mais une fois à l’intérieur, elle se laisse prendre et fini par avouer que c’était vraiment une très belle visite.

Monsieur et moi avions déjà visité le Musée d’histoire naturelle à New York et nous avons trouvé de grandes similitudes entre les deux, même si nous gardons une petite préférence pour celui de New York. Par contre, l’exposition sur les dinosaures est beaucoup plus agréable à Pittsburgh et le musée présente aussi une très belle collection de pierres et minéraux.

Après quelques heures à visiter la section d’histoire naturelle, nous décidons d’aller faire un tour du côté de l’art… ohhhhh… je ne suis pas, mais pas du tout art! Poulette, très artistique, apprécie un peu plus que nous, même si certaines œuvres nous semblent complètement éclatées. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, une télé installée par terre qui présente en boucle un vidéo de chat qui miaule et boit du lait, ce n’est pas de l’art… c’est simplement une télé installée par terre qui présente en boucle un vidéo de chat qui miaule et boit du lait! Enfin...

La faim commence à nous gagner et nous allons à l’extérieur du musée pour dîner. Le quartier regorge d’une multitude de restos. Nous optons pour un bon gyro accompagné d’une montagne de frites. Nous retournons au musée, mais réalisons que nous en avons assez. Nous ne sommes pas très « musée », mais avons vraiment bien apprécié notre demi-journée à endroit. Sachez que les trois étages de cet endroit pourront vous occuper pendant des jours si vous vous arrêtez le moindrement à lire toutes les informations qui s’y trouvent. C’est vraiment très bien fait et intéressant.

Nous aurions pu facilement demeurer une journée de plus à Pittsburgh tant la ville a de choses à visiter. Il y a en tout 66 musées dans la grande région de Pittsburgh. Il y a entre autres le Phipps Conservatory (un genre de jardin botanique) ainsi que le Carnegie Science Center qui me tentaient beaucoup, mais je n’ai pas forcé la note. Poulette en avait marre et ça commençait à se faire sentir sur son humeur (et par conséquent sur la mienne!).

Nous reprenons dons la route en direction de Grove City, PA pour aller faire un peu de magasinage dans les Premium Outlets qui s’y trouvent. Nous trouvons une chambre au Best Western situé juste en face des boutiques. La chambre est très petite, mais tout de même propre. L’hôtel possède par contre une très belle piscine et le déjeuner est inclus.

Nous passons quelques heures à arpenter les boutiques. Ces outlets sont énormes! Il y a une très grande diversité de magasins et il n’y a aucune taxe sur les vêtements et les chaussures. Malgré tout, c’est peut-être en raison de la fatigue accumulée des derniers jours, mais j’ai trouvé qu’il n’y avait pas autant de bonnes aubaines qu’aux outlets situées à North Conway dans le New Hampshire. Poulette a tout de même trouvé quelques morceaux intéressants et Monsieur s’est procuré des chaussures Merrell à très bon prix. Nous avons soupé dans un petit resto chinois situé à même les outlets. Très bon et vraiment pas cher.

Jeudi matin, nous roulons à quelques kilomètres de l’hôtel vers le petit village de Volant dans le but d’aller voir la communauté Amish qui y habite. Voilà plusieurs séjours aux États-Unis que j’espère aller découvrir ce mode de vie ancestral, mais que les circonstances ne s’y prêtent pas. Je sais qu’il est préférable d’aller dans le coin de Lancaster, mais justement, j’ai envie de quelque chose d’authentique, de moins touristique. Je ne veux pas nécessairement visiter un village reconstitué, je veux simplement circuler en voiture et regarder leurs buggys et leurs habits!

C’est pourquoi nous roulons ce matin-là vers Volant. En moins de 10 minutes nous y sommes et nous nous retrouvons devant une dizaine de petites maisonnettes transformées en boutique. Personne en vue, niet. Nous roulons un peu dans les rues excentrées, trouvons quelques fermes, mais aucun Amish. Tiens, un pont couvert… ça ne sera pas tout à fait un voyage blanc.

Je me console en me disant que nous avons vu une famille Amish lors de notre visite au zoo de Pittsburgh. Monsieur les a subtilement photographié, ne me reste qu’à espérer que je puisse retirer quelque chose des photos…

Avant de reprendre la route, nous retournons une petite heure aux outlets terminer quelques achats. Nous roulons ensuite vers le nord, sur le chemin du retour. Et là, l’idée d’aller voir les Chutes Niagara du côté américain nous prend. Nous adorons aller aux Chutes, mais avons toujours été du côté canadien. Voilà une belle occasion de comparer les deux. Chemin faisant, nous arrêtons encore chez Applebee’s (on adore ce resto!) pour dîner.

Niagara Falls State Park c’est aussi touristique et dispendieux qu’au Canada. Il y a un peu plus de verdure et moins d’attrape-touriste à la "M. Ripley", mais ça demeure très touristique. Je préfère les chutes du côté canadien, plus impressionnantes et photogéniques, mais j’ai bien apprécié l’observatoire du côté américain. Nous n’y retournerons pas, mais nous sommes heureux de l’avoir fait.

Comme tout est plus cher qu’ailleurs, nous décidons de reprendre la route et avancer un peu en direction de Syracuse pour dormir. En chemin, alors que Poulette regardait pour la deuxième fois du voyage Dirty Dancing, Monsieur repère l’hôtel Clarion de Batavia, NY qui risque fort de lui faire plaisir. En effet, un petit parc aquatique se trouve entre ses murs. Je me dépêche de feuilleter mon livret de coupons et oh! Joie, j’ai un coupon! Je vais m’informer à la réception et on me dit qu’il reste des chambres disponibles au tarif privilège. Super, on réserve pour la nuit. Lorsqu’elle découvre les deux grosses glissades d’eau du parc, Poulette est très heureuse. Elle monte et descend sans arrêt pendant prêt d’une heure. Ok, ce n’est pas le Village Vacances Valcartier, mais pour une piscine d’hôtel c’est vraiment fameux.

À quelques minutes de l’hôtel se trouve le restaurant Bob Evans. Ce n’est pas le meilleur resto du séjour, mais ce n’est pas le pire non plus. On y sert de bons repas traditionnels à prix plus qu’avantageux. Nous sommes repus et épuisés. Voilà quatre jours que nous marchons énormément, nous sommes contents de relaxer un peu.

Pendant que je range les valises et fais le check-out vendredi matin, mes deux moineaux retournent au parc aquatique s’amuser encore un peu. Vers 11h nous reprenons la route en direction du Canada. Nous voulons éviter de traverser les lignes à Alexandria Bay, car nous avons vu à l’allée la file interminable de voitures qui s’y trouvaient. Nous décidons de couper par les routes de campagne et de passer la frontière à Ogdensburg, NY. Avant de quitter le sol américain, nous prenons un dernier repas au Cracker Barrel. Nous aimons bien ce resto, probablement plus pour l’ambiance que la nourriture proprement dit. Les prix sont très abordables, si bien qu’on se permet même un dessert. Le mien est assez particulier, mais très savoureux... un espèce de gros biscuit aux pépites de chocolat surmonté d'une boule de crème glacée au caramel, le tout nappé d’une sauce au caramel salé et agrémenté de pop-corn au caramel! Miam!

Alors qu’on faisait un dernier arrêt pour faire le plein avant de traverser les lignes, devinez qui est arrivé juste à côté de nous? Oui, un Amish avec son cheval et son buggy! Quelques minutes après, un autre et encore un coin de rue plus loin un autre… décidemment, on cherche souvent trop loin ce qui se trouve tout près!

Le passage à la frontière fût rapide. Le douanier ne semblait pas comprendre l’intérêt qu’il y avait à aller visiter Pittsburgh, mais on s’en fout! Nous avons adoré notre séjour dans cette ville trop souvent laissée pour compte et qui a pourtant beaucoup à offrir. Ces vacances furent très plaisantes et parsemées de nombreuses découvertes!