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Et si on jasait?
26 mars 2024

San Francisco, architecture et kawaii - Jour 4

Pas encore tout à fait remise des émotions de la veille, c’est le cœur heureux et les fesses endolories que je me suis réveillée ce matin-là. Nous avions encore une belle journée au programme et le soleil était resplendissant; difficile de demander mieux.

J’avais découvert, en fouinant sur Internet quelques jours avant notre arrivée, un restaurant hyper mignon où tout ce qui y était servi l’était tout autant. Le genre d’endroit très girly, parfait pour mousser votre fil Instagram. Je n’aurais probablement pas parcouru 25 km pour en faire l’essai, mais puisqu’il était situé à 10 minutes de marche de notre hôtel, j’avais réservé une table chez Son & Garden pour aller y déjeuner en ce beau mardi.

Ohlala, que c’était cute comme endroit. Monsieur et moi étions les premiers (et les seuls!) clients ce matin-là sur la rue Polk. Dès que j’ai passé la porte, j’ai été charmée par le décor tout droit sorti d’un conte de fée. On nous a installé dans le plus beau spot du resto, j’avais l’impression d’être une princesse. Et la « mignonitude » s’est poursuivie lorsque j’ai reçu mon cappucino… Avouez que c’est craquant?

Souvent dans les endroits très « instagrammables », on mise davantage sur le paraitre que sur la qualité dans l’assiette. Ici, ce n’est pas le cas. Non seulement nos assiettes étaient magnifiquement présentées, mais elles étaient aussi délicieuses. Les portions n’étaient pas énormes et c’était un peu cher, mais le service était excellent. Pour vrai, on a payé plus cher notre déjeuner à l’aéroport de San Francisco et ça n’équivalait en rien la qualité de ce qui nous a été servi au Son & Garden.

Le seul bémol concernant le resto c’est son emplacement. Il est situé au début du quartier chaud de San Francisco. C’est quand même étrange de se faire servir dans de la porcelaine fleurie quand, dehors, un gars est en train de se piquer direct en face du resto. Mais bon, je ne me suis pas sentie en insécurité non plus, c’était juste bien étrange comme secteur pour un restaurant de ce genre-là.  Bref, j’ai adoré. La journée commençait drôlement bien.  

À partir du restaurant, nous avons ensuite marché quelques minutes pour rejoindre l’arrêt d’autobus qui allait nous mener à Haight-Ashbury, le quartier hippie et coloré de San Francisco. Et pendant qu’on attendait l’autobus, nous avons vu plusieurs taxis sans chauffeur! Je ne vous en avais pas encore parlé, mais c’est une technologie très présente à San Francisco et c’est flippant. À ce qu’il parait, il reste encore beaucoup d’ajustements à faire, car ces voitures seraient fréquemment impliquées dans des incidents (beaucoup avec des piétons à ce qu’on dit), mais toutes celles que Monsieur et moi avons croisé étaient hyper efficaces pour s’arrêter lorsqu’il y avait un obstacle. Bref, je n’étais pas game de l’essayer, mais c’est une attraction à ne pas manquer.

Dans les années 60, c’est dans le quartier Haight-Ashbury de San Francisco que le mouvement Flower Power s’est déployé. Aujourd’hui, on y retrouve de nombreuses friperies, des artistes tatoueurs et des boutiques ésotériques. C,est un quartier où la faune locale est comment dire... spéciale? Reste que si vous cherchez un souvenir original et local, c’est ici qu’il faut venir magasiner.

Malheureusement, Monsieur et moi y sommes passés un peu trop tôt. La majorité des boutiques étaient fermées en ce mardi matin. N’empêche que ça donne le ton; de la couleur et du funky en voulez-vous? En v’là!

C’est donc assez rapidement que nous avons atteint l’entrée du Golden Gate Park située à l’extrémité de la rue Haight. Nous avions à peine fait quelques pas dans cet immense parc, que déjà il nous plaisait. Le Golden Gate Park, c’est le plus grand parc de San Francisco. Ici, la population et les visiteurs peuvent profiter de plus de 1000 acres d’espace vert. C’est plus grand que Central Park à NY! C’est tellement grand, qu’un service de navette y circule quotidiennement (c’est gratuit!) et pour vrai, on pourrait s’y perdre très facilement. On y retrouve, entre autres, un jardin botanique, un jardin japonais, un musée des sciences, des espaces pour pratiquer à peu près tous les sports qui existent, un carrousel et même des bisons… oui, oui des bisons!

Monsieur et moi avons marché un bon moment au hasard des sentiers. Nous nous sommes arrêtés pour une pause balançoire dans l’un des nombreux espaces-jeux pour enfants. Nous avons aussi regardé une partie de lawn bowling, un jeu qui ressemble beaucoup à de la pétanque, mais avec de grosses boules que l’on fait rouler sur le gazon. On s’est ensuite retrouvé devant le splendide Conservatory of flowers où nous nous sommes installés un long moment dans des chaises Adirondack, simplement parce qu’on était en vacances et qu’on en avait envie!

Au bout d’un moment, nous avons décidé de prendre la navette pour voir l’étendue du parc. Nous sommes tombés sur une chauffeuse hyper sympathique qui nous parlait de l’histoire du parc et qui nous en présentait les divers secteurs. C’était fort agréable, je vous recommande de le faire, ça permet de découvrir cet immense espace vert tout en vous sauvant quelques pas.

Après cette pause nature, Monsieur et moi avons repris l’autobus pour nous rapprocher un peu des célèbres Painted Ladies, ces maisons victoriennes colorées que l’on voit partout dans les représentations de la ville. En toute franchise, considérant l’effort que ça nous a demandé pour les atteindre (ça monte en joualvert dans ce coin-là!), nous sommes un peu restés sur notre faim. Comprenez-moi bien, elles sont belles, c’est vrai. Mais des belles maisons il y en a partout à San Francisco et personnellement, j’en ai trouvé des plus jolies ailleurs. Je n’ai pas compris l’engouement pour ces cinq maisons. Comme on dit : Been there, done that, but… I didn’t bought a t-shirt!

Rendus à ce moment de la journée, nous avions les pieds en compote et l’estomac dans les talons. Nous nous sommes donc dirigés vers Japantown pour aller diner et faire un peu de magasinage avant de terminer la journée. À partir des Painted Ladies, en 15 minutes de marche nous avions déjà rejoint le quartier japonais et nous nous sommes arrêtés au premier restaurant croisé.  

Benihana, c’est une chaine de restaurants de style japonais que l’on retrouve partout aux USA; donc pour le côté unique et local on repassera. Nous ne le savions pas, car c’était la première fois que l’on croisait un établissement de cette chaine et c’est le spécial « lunch boat » affiché à l’extérieur qui nous a fait choisir cet endroit.  À notre grande surprise, les tables de ce restaurant étaient toutes des tables avec une plaque de cuisson intégrée; les chefs cuisinent donc directement à votre table. J’étais super contente d'être arrivée là par hasard, car nous n’avions encore jamais fait ce type d'expérience culinaire.

Malheureusement, les plats que nous avons commandés ne comportaient aucune cuisson sur plaque… on n’a pas eu droit au show de cuisine. Mais en toute franchise, rendu là, c’était le dernier de mes soucis, j’avais tellement faim! Une chance, parce que nos bateaux étaient énormes! Je crois qu’on aurait pu en prendre un à deux tellement il y avait du stock. Et c’était savoureux! Vraiment, c’est une adresse à retenir.

Cette pause repas nous ayant fait le plus grand bien, nous étions prêts à poursuivre nos découvertes. Outre l’architecture, l’intérêt de visiter Japantown c’est d’y magasiner des kawaiis. Qu’est-ce que c’est? Dans la culture japonaise, ça signifie « mignon » et ça fait référence à la gentillesse. Ça peut être n’importe quoi ou n’importe qui, tant et aussi longtemps que c’est charmant, sans défense et/ou enfantin. Et des magasins qui vendent des kawaiis, il y en a des tonnes à Japantown!

Il y a aussi beaucoup de boutiques qui vendent des (faux) bijoux et des décorations pour les cheveux qui brillent, des boutiques de bubble tea et de pâtisseries mignonnes, et même des boutiques entières de machines à pince! C’est la culture-pop japonaise version concentrée et c’est fascinant. Et contrairement à ce que je croyais, c’était assez dispendieux… on n’a absolument rien acheté.

La journée était bien avancée et nous avions déjà plus de 14 000 pas au compteur. Nous avons donc décidé de rentrer lentement à l’hôtel en admirant, encore et toujours, les magnifiques maisons de San Francisco.

Nous avons fait un arrêt chez Whole Foods (je vous l'ai dit, on était toujours rendu là!) en prévision du souper que nous prendrions à la chambre plus tard en soirée. Ce soir-là, nous avons planifié les jours à venir, notamment celle du lendemain, qui se trouvait à être la dernière belle journée annoncée. On souhaitait absolument aller voir les séquoias et ça impliquait de louer une voiture pour le faire. En quelques clics, nous avons donc réservé une voiture, réservé notre stationnement et acheté nos billets pour Muir Woods. Vive Internet! Après avoir marché encore plus de 16 000 pas ce jour-là, dire que je suis rapidement tombée dans les bras de Morphée serait un euphémisme.

À bientôt pour la suite.

 

 

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Commentaires
M
Taxi sans chauffeur et 16,000 pas. Ca m'épate.
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  • Et si on jasait? Laissez-moi vous raconter mes voyages... Je n'ai plus 20 ans, mais j'ai gardé mon coeur d'enfant! Grande épicurienne, rieuse et maladroite, je partage sans prétention mes découvertes. Entrez dans mon monde et venez échanger avec moi!
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